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Carpraidpassion

10 avril 2021

Session Seine mars 2021

Session Seine mars 2021

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Avec la crise sanitaire, les restrictions m’amènent à modifier mes sessions. En effet il va falloir encore s’adapter pour pêcher.

Je décide donc de prospecter sur des postes de pêches créés il y a quelques années que j’avais un peu laissés à l’abandon. Après quelques repérages, je décide de m’installer sur un poste dont mes résultats avaient été peu encourageants. En effet j’avais à l’époque attrapé 2 gros silures et avais enregistré 2 départs avec 2 casses dont un combat mémorable, cela sur 2 sessions consécutives de 4 jours. Pour des raisons de "planning" et de projets autres, je n'avais pu retourner sur ce poste que je considérais prometteur. 

C’est sur ce lieu que je poserais mes lignes.

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Nous sommes à la sortie de l'hiver, l'eau est encore froide et les températures font sans cesse le yoyo. toutefois cette semaine parait plutôt stable, voire des températures élevées pour la saison.

La préparation du matériel est rapide vu que j'ai pêché tout l'hiver. Je vais sortir mon Goldbaits 330  pour la première fois cette année  pour charger tout le matériel et me rendre sur site.

L'installation se fera tranquillement, il fait beau et je suis arrivé tôt. Aucun signe d'activité particulier. En même temps en Seine il est rare de les voir ou de les entendre surtout en pleine journée.

Plusieurs possibilités s'offrent à moi, évidemment la fameuse cassure qui est différente à droite et à gauche du poste et plus loin que les premiers spots intéressants.. En face de moi quasiment pas de cassure  car la berge a été travaillée suite à des travaux. J'ai la possibilité également de poser dans les bordures, 1 à 2 m d'eau sur la droite et la gauche.. un obstacle se trouve aussi à une dizaine de mètres devant moi.la Seine est à son niveau normal avec un courant soutenu. une réflexion s'impose avant de poser les montages afin de mettre en place une stratégie car le poste n'est pas linéaire et les fonds sont différents. de gros herbiers sont présents hiver comme été. Cette variété d'herbiers est plutôt sombre et sont implantés jusque dans plusieurs mètres d'eau.

Mes cannes sont posées, je prends le risque d'en mettre 4. Il faut intercepter le poisson s'il passe. Les 2 cannes aux extrémités sont posées dans environ 2 m d'eau. une troisième sera à la cassure dans 5 m et la quatrième dans la pente de cette même cassure dans environ 3,50 m. Je néglige l'obstacle pour le moment mais l'amorce quand même pour le pêcher ultérieurement. Mon amorçage sera composé de graines et de quelques bouillettes. Vu le courant soutenu et le passage de péniches qui brassent fortement l'eau, il sera léger mais régulier, un rappel 3 à 4 fois par jour.

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Ce sera à 05h45 que le premier départ aura lieu, un départ digne d'un poisson de Seine. C'est à la cassure que cela se produit, le poisson part au large mais je sens bien que mon fil accroche quelque chose. Au plus profond de moi j'implore les Dieux de la pêche que le poisson n'est pas passé sous une grosse branche qui traîne dans le fond. Je ne souhaite vraiment pas revivre cette malheureuse expérience que j'avais eu au même endroit il y a 2 ans après un combat de plus de 10 mns qui s'était soldé par une casse. je ne sais toujours pas s'il s'agit d'une carpe ou d'un silure. Je monte rapidement sur le bateau, lâche un peu de"mou" le temps d'être bien en place. J'arrive à débloquer le fil et je peux enfin entrer en contact direct avec le poisson d'une manière plus coercitive.

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Il y a de grande chance qu'il s'agisse d'une carpe au vu de ces changements de direction sans cesse et que le poisson se retourne régulièrement et monte en surface à une vingtaine de mètres de moi. Elle est en pleine eau, pas de péniche à cette heure-ci, je prends mon temps, c'est un beau poisson. Plus que  quelques mètres avant de se présenter à l'épuisette, elle donnera encore un ou deux "rush" puis finira dans le fameux triangle. Que d'émotions ! Voilà un réveil brutal que j'apprécie tout particulièrement. Au final je n'en veux pas à cette magnifique miroir de près de 19 kilos.

  Un bon café s'impose puis il va falloir retendre la ligne dans la cassure. Celle de droite sera également modifié, elle sera posée à l'obstacle.

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Tout est en place pour la deuxième nuit. A minuit un détecteur s'emballe, cette fois-ci c'est la canne posée dans la pente à 3,50 m qui déroule, le poisson part directement dans l'obtacle qui se trouve à plusieurs mètres. Je bride un peu, c'est lourd mais par chance, elle finit par changer de direction, et prend elle aussi le large, combat en bateau qui se terminera après quelques minutes dans l'épuisette. La soeur de la première ? une autre miroir de 18 kios.

La session commence plutôt bien. je suis ravi qu'après 48h00, 2 poissons ont rejoins le tapis de réception. J'espère que ça va durer ainsi.

Le lendemain soir c'est la canne posé vers l'obstacle qui démarre. Cette fois-ci c'est une magnifique comune de 11 kilos qui se débattra durant plusieurs minutes. Ses couleurs sont magnifiques. Elle regagnera son élément rapidement.

 

20210331_095835Le quatrième soir arrive, cette fois-ci c'est la canne complètement à droite que jai de nouveau placé à cet endroit qui se cintrera violemment. Un départ qui ne prévient pas par un quelconque bip auparavant. Je prends contact et ça prend du fil et boum, tanké ! Je monte tranquillement sur le bateau, j'arrive où ça bloque... tire un peu à droite et à gauche, soudain le fil se décoince et ça repart de plus belles, mais cette fois-ci je suis paré à combattre. Herbiers, pleine eau, herbiers... jusqu'à ce que la guerrière termine encore une fois dans l'épuisette. Je suis aux anges une commune splendide avec de magnifiques couleurs sombres et orangées.

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 Me voilà avec4 départs et 4 poissons. un 100 % sans faute.

Dans la même nuit que la dernière carpe attrapée, je toucherais un silure d'environ 1,20 m puis la nuit suivante un autre silure de 1 m. Si les silures sont de passage, les carpes ont certainement bougé, il faudra attendre qu'elles reviennent sur le coup. mais ça sera pour une autre fois , il est temps de ranger tout le matériel pour regagner la maison et la famille. Il faut "plier", le moment le moins drôle...

Je croyais en ce poste et mon intuition ne m'a pas trompée. J'y ai cru, j'y suis retourné et j'ai obtenu ma revanche.

Poisson ou pas, j'aime la traque de ces carpes dans nos eaux sauvages. C'est toujours un grand bonheur. 

Seine addict. 


 
Oser et s'adapter.

 

 

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9 décembre 2020

Comment et pourquoi pêcher à 2 cannes ou plus ?

       

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  Certains pêcheurs abordent de plus en plus la pêche de la carpe qu'à 2 cannes. En effet chaque jour de nouvelles techniques ou de stratégies apparaissent pour faire évoluer notre approche  via les réseaux sociaux ou autres. Quand l'une d'entre elles m' interpelle, je l'étudie sérieusement afin de voir si elle est convaincante afin de l'adopter définitivement.  Parmi les multiples propositions que j'ai pu entendre ou lire, il y en a une qui a attiré mon attention, celle de n'utiliser que 2 cannes en toutes circonstances.

Poisson attrapé après dépose d'une 3ème canne

          Des pêcheurs connus et dont la réputation n'est plus à faire ont développé cette stratégie intéressante. Est-elle si pertinente ?    Est-elle si efficace ? Sommes nous réellement passé à côté de quelques choses si simple ? Après avoir pu échanger quelques mots avec certains d'entre eux, ils en sont devenus de grands adeptes et leurs résultats n'en sont pas moindre, voire meilleurs, affirment-ils. Ils ne pêchent dorénavant plus qu'à 2 cannes partout et en toutes circonstances. Je vous donne mon point de vu sur ce sujet. Cet avis ne concerne pas les pêches rapides mais uniquement les sessions d'au minimun 24-48h00. Il n'est pas non plus de savoir si 2 cannes suffisent pour faire le "job" ou non, une seule pourrait le faire également comme 3 ou 4 cannes. Le sujet est de savoir si 2 cannes sont suffisantes dans toutes les situations.

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           Il est absolument vrai que cette approche à 2 cannes offrent de nombreux avantages. Tout d'abord, l'investissement est moindre avec un encombrement réduit. Juste 2 cannes , 2 moulinets, 2 détecteurs, 2 balanciers, pour ceux qui ont complètement adopté cette stratégie. l'installation est rapide, ne poser que 2 montages au lieu de 3 ou 4 est un gain de temps certain. Vous ferez moins de bruit sur l'eau, que ce soit en bateau ou en pêchant de la berge. Vous ferez des économies d'amorçages et d'appâts, serez plus mobile et la mise en place sera des plus rapides. Puis sur le plan tactique, vous aurez moins de fil dans l'eau ce qui est  encore un atout pour la pratique de cette pêche à 2 cannes. Que de bons arguments pour adopter cette technique. Alors faut-il  pêcher  qu'à 2 cannes ?

Quand on exploite bien la zone !

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          Au vu de tous ces éléments, on pourrait se poser la question suivante à savoir pourquoi nous n'adoptons pas tous cette approche. Il est évident que dans certaines circonstances il est impératif de pêcher avec moins de cannes tout simplement car le plan d'eau est trop petit, pour ne pas gêner d'autres pêcheurs proches ou bien que le spot ne le permet pas comme je peux le vivre souvent en canal, rivière ou en fleuve. 

          De mon point de vue, je ne serais pas aussi catégorique.  Bien que j'ai fortement étudié et testé de n'utiilser que 2 cannes où je pouvais en mettre 4, mes conclusions sont loin d'être significatives. Encore une fois le mot "adaptation" prend tout son sens ici. 

          En effet, ayant débuté à 3 cannes lors de mes débuts, je suis passé à 4 assez rapidement. A juste titre, nous pensons fortement que plus il y a de cannes qui pêchent, plus nous aurons de chance d'attraper un poisson, ce qui n'est pas faux, toutefois il se pourrait que ce ne soit pas toujours vrai. En effet trop de cannes et donc de fils  dans l'eau affoleraient les poissons et les éloigneraient de nos pièges, une des raisons évoquées par les adeptes de cette pratique. mais pourquoi vouloir se retrouver dans ce genre de configutation ? Cet argument n'a pas lieu si on espace nos montages.  

            La pêche à 3 ou 4 cannes me permet d'exploiter un large secteur et d'explorer ainsi plusieurs spots bien différents les uns des autres. Bien évidemment il est essentiel que mon espace de pêche soit adéquat à cette situation. Souvent on dit que les fils pourraient faire fuire les carpes. C'est possible, mais qui l'a réellement vérifié ? est-ce valable dans tous les situations ?  Dans le doute je fais toutefois en sorte que cela ne se produise pas, mais parfois des situations exceptionnelles font que 2 fils peuvent être non loin l'un de l'autre.

Exploitation maximum des postes avec 4 cannes

             Dans un grand lac, j'avais 2 cannes qui pêchaient dans un même axe de "tirs", l'une posée à 170 m, l'autre posé à 70. le fil de celle posée au loin passait donc à quelques mètres au dessus de la plus proche. je ne pouvais négiger ce spot proche qui représentait une grosse souche avec quelques gros cailloux aux alentours. C'est bien elle qui me rapporta une magnifique carpe. Elle n'avait pas été gênée par le fil qui se trouvait à proximité.

           Pour éviter cela , il est très rare que je  pose 2 cannes sur le même spot, même espacé de quelques mètres. dans la majorité des cas , une canne me suffit largement pour exploiter un spot. Je vais donc disposer mes autres cannes éloigner les une des autres. Il peut arriver que 2 cannes se retrouvent "relativement proches" selon les configurations, mais je ferais en sorte qu'aucune de ces cannes ne viennent gêner l'autre en cas de départ.      

           Plus le secteur est grand, plus j'utilise mes 4 cannes. Il n'y aura pas plus de fils  sur chaque spot que si je pêchais à 2 cannes.  Alors pourquoi se priver ? hors mis les arguments de contraintes (poids, encombrements, économies d'amorçages et d'appâts). Ainsi j'exploite au maximun les espaces, les spots et les présentations. Effectivement, 4 cannes me permettent de présenter en peu de temps différents parfums, différentes couleurs, différents diamètres, des bouillettes denses et/ou flottantes... Enfin tout ce qui vous parait opportun. je trouve plus rapidement "la pêche", et ce qui va déclencher une touche.

            Même si toutes mes cannes ne "déroulent" pas, je vais ainsi localiser plus rapidement le bon spot ou la bonne approche technique (appâts, montages...) et ainsi me concentrer plus sur celles qui n'ont pas été productives et de les modifier sans cesse jusqu'à trouver ce que je traque. Il n'est pas rare que mes cannes qui m'ont apporté un poisson au début de session ne produisent plus en fin de celle-ci au profit des autres qui ne produisaient rien. C'est ainsi qu'en "grattant" je découvre de nouveaux spots au fil du temps de ma session qui finiront souvent par me rapporter un poisson.

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           En Seine, sur un poste limité, je n'avais utilisé que 2 cannes, bien qu'une troisième était possible mais qui ne m'avait jamais rapporté de poissons. Après 48h00 sans résultat, je décide de tendre une troisième canne sur une bordure à une dizaine de mètres. Cest celle-ci qui me fera un départ dans la nuit suivante. dans ce cas précis, c'est la multiplication des zones pêchées qui a été bénéfique. Et surtout j'ai bien fait de ne pas déplacé mes deux premières cannes, car elles ont "déroulés" les jours suivants. Plus de cannes, plus de spots, plus de possibiltés sont une des clés de la réussite.

           Il peut arriver que trop de fils sur le passage des carpes pourraient influencer leur comportement et s'éloigner de la zone exploitée. Encore une fois je fais en sorte que cela ne se produise pas, d'où l'intérêt d'élargir sa pêche en fonction des "spots", et si cela n'est pas possible, alors c'est là qu'il faut réduire son nombre de cannes.

          Il est aussi vrai que mes 4 cannes ne vont pas toutes "dérouler" lors d'une session. Toutefois l'avantage est que sur mes 4 cannes, une ou deux vont me localiser les poissons et donc les spots, et pas forcément mes 2 premières cannes posées. C'est à partir de ces éléments que je vais organiser ma pêche. En réalité, sur mes 4 cannes , je ne sais jamais quelle canne va me faire le premier départ. 4 cannes vous apportera une multitude de possibiltés. qui peut le plus, peut le moins ! l'inverse n'est pas possible.

          Uniquement 2 cannes (ou une) peuvent être plus productif sur des secteurs très connus, surpêchés et restreints en surface de pêche. Et même avec 2 cannes, il reste intéressant de les espacer pour les mêmes raisons qu'à 3 ou 4 cannes.

2 cannes ou plus?

           Conclusion

           L'important est d'être capable de s'adapter à chaque situation rencontrée, de réduire son nombre de cannes quand les circonstances de pêches vous y obligent. la sagesse prime alors ! Je n'hésite pas à réduire le nombre de mes cannes quand ma zone de  pêche est limitée. Cela m'arrive régulièrement en fleuve ou rivière, mais ce n'est pas systématique. 

           Je ne pêche qu'à 2 cannes uniquement quand c'est nécessaire ou imposé pour des raisons évidentes comme celles décrites   ci-dessus. Je n'ai jamais réellement ressenti une probante efficacité supplémentaire de ne pêcher qu'à 2 cannes. Cela m'a plutôt apporté un sentiment de frustration. Gain de temps d'installation certes, mais perte de temps plus importante dans l'exploitation de la zone et surtout dans les présentations de mes montages et appâts. A 3 ou 4 cannes, je cible plus vite la "pêche", je peux  tester différentes combinaisons sur mes spots choisis dans un temps rapide.

           La pêche avec le maximum de cannes quand c'est possible reste donc ma pêche sans hésiter. Avec 3 ou 4 cannes, je traque encore plus, je "gratte", je cherche, je fouine ce qui peut me rapporter un départ. C'est aussi cela qui est excitant.

            Il faut aussi prendre en compte que les bons ou mauvais résultats ne vont pas dépendre que du nombre de cannes que vous avez utilisées. Il y a tellement de paramètres qui vont influencer la pêche qu'il est difficile de savoir quels facteurs vous empêchent un départ. 

            la vie est faite de choix. Il faut savoir faire les bons en fonction des paramètres que vous avez en votre possession.

           Encore une fois pour ce sujet tout est question d'adaptation et de bon sens !!! 

           ALORS 2 CANNES OU PLUS ? 

           S'adapter et oser. Réussira celui qui ose !

          

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                        Poisson attrapé après exploitation de plusieurs spots au bout de 4 jours.

2 décembre 2020

Avis et test Biwy Titan Nash T1

    

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 Depuis 2017, j'ai acquis un Biwy Titan T1 de chez Nash, la nouvelle version du célèbre Titan. 

Après de longues années d'utilisations  il était temps pour moi de changer mon Trakker. passant de nombreuses heures au bord de l'eau et pendant les 4 saisons il me fallait un biwy type "baroudeur" solide, pas trop haut pour éviter la prise au vent, relativement simple à mettre en place avec une excellente toile et biensûr sa surtoile. Pour ce genre d'achat, il est important de ne pas se tromper. Après de longues recherches dans les magasins et sur internet, j'ai jeté mon dévolu sur la nouvelle version du Titan T1 de chez Nash (version 2017).

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     Cela fait 3 ans et demi que je l'utilise à chacune de mes sorties, été comme hiver. Je ne compte plus le nombre de fois où je l'ai monté et démonté. Voilà donc mon avis sur ce produit. Il sera le plus objectif possible après une utilisation intensive. N'étant pas de la team Nash. il peut être intéressant pour certains d'avoir des retours de  produits. 

     

 

Ce biwy est composé d'une toile et sa monture, d'une chambre complète, de deux mâts tempêtes, d'une barre de tension et ses sardines. En option j'ai acheté le tapis de sol et la surtoile.

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     La toile épaisse est de qualité, peu de lumière pénètre à l'intérieur du biwy.  les mâts tempêtes sont solides et remplissent parfaitement leur rôle.

     La chambre est "une capsule" complète avec tapis de sol intégré, facile à mettre en place ou à retirer. Idéale pour se protéger des moustiques en été. Je ne l'utilse que pour cette fonction. 

     Question montage, avec son armature intégrée à la toile et son système de bloc central ou chaque mât est relié dessus, il ne faudra pas longtemps pour déployer la tente. Toutefois pour que le biwy soit monté complètement avec sa surtoile , tapis de sol et toutes les sardines nombreuses, vous pouvez comptez une bonne dizaine de minutes. Ses nombreuses sardines permettront  de bien arrimer au sol votre Titan. Ses fenêtres arrières sont bien pratiques en été. Elles existent sur la toile du biwy et sur sa surtoile.

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Le biwy sans surtoile résiste très bien aux fortes et longues pluies. 

20180207_142622La surtoile est une protection supplémentaire en rapport aux intempéries et vous agrandira très légèrement le biwy. De part sa faible hauteur, il a une excellente résistance au vent.

     Sa hauteur d'environ 1,30 m lui permet d'être assez compact et passe-partout. 

     Son sac est généreux et bien pensé, il accueille  aisément l'ensemble même avec les options surtoile et tapis de sol.

Option intéressante : l'Extension Extreme Canopy Nash

     Il existe une grande surtoile l'Extension Extrême canopy qui va doubler la surface de votre Titan. La surtoile couvre la totalité de votre biwy et à l'aide de mâts fournis, vous allez posséder une grande avancée. Son seul inconvénient est son prix un peu elevé.

     Amélioration éventuelle  de mon point de vue.

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     Fournir des femêtres PVC sur chaque côté de la porte centrale. Bien pratique l'hiver pour faire pénétrer plus de lumière surtout quand vous restez de longues heures dans votre tente.

     Prévoir un zip pour attacher le tapis de sol. cela consoliderait le tout et éviterait les nuisibles de rentrer ds le biwy.

     Pourquoi pas un modèle plus haut, entre 1,50 m et 1,60 m environ. 

    

Après plus de 3 ans d'utilisations intensives, il est toujours efficace, ne prend pas l'eau même sans surtoile. Aucun mât de casser, pas de coutures déchirées, les fermetures éclairs sont intactes et fonctionnent encore parfaitement

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     En conclusion, je suis très satisfait de ce produit, le biwy idéal pour les "baroudeurs" pour de courtes ou longues sessions mais aussi pour les autres pêcheurs qui recherchent un produit de qualité , alors si votre budget le permet, n'hésitez pas.

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Une nouvelle version  de mon modèle est apparu cette année 2020 avec de nombreuses améliorations. Une version camou est aussi disponible. 

 

   

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30 novembre 2020

Pêche en hiver 2ème partie

Des envies de pêche hivernale ?

2ème partie   "stratégie et technique"

 

 

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            Comme je l’ai déjà mentionné lors de la première partie,  la pêche en hiver est délaissée par de nombreux pêcheurs pour des raisons de conditions météorologiques désagréables, mais aussi à cause du manque de touches, le poisson étant beaucoup moins actif.

            Cette période d’interlude est aussi le bon moment de nettoyer et de vérifier tout son matériel.

            Pour ceux qui découvrent cette nouvelle saison, je vous conseille fortement de pêcher les endroits connus  que vous pratiquez régulièrement. En effet, vous savez que des poissons sont bien présents et vous en attrapez lors de vos sessions à la belle époque. Cela vous retirera déjà des doutes quant à la présence des carpes et des spots pêchés. Il faudra alors agir uniquement sur la technique  bien que les touches sont rares et les poissons peu actifs, voire pas du tout actif. Une seule règle être patient.

           Dans ces conditions, on peut parler de pêches difficiles, parfois une seule carpe attrapée sur 4 ou 5 nuits et je suis satisfait quand cela se produit. Parfois un beau capot, c’est à ce moment que le moral doit être bon car après tous ces efforts dans le froid, très souvent seul avec la morosité du temps extérieur, il faut vraiment être motivé et passionné pour reconduire une session dans les mêmes conditions quelques jours après. le moral et la motivation sont essentiels. Vous devez être conscient de cela.

            

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            Plus on rentre dans l’hiver, plus je m'éloigne de la Seine qui vers chez moi devient très compliqué. les rivières peuvent encore vous apporter de belles surprises.  Je me replie alors sur des lacs, voire des grands lacs. Pour ceux qui pêchent les plans d'eau plus petits, c'est une belle alternative pour déclencher des touches.

            Mon approche est alors très différente sur certains aspects.

 

Poisson d'hiver

           L’amorçage est toujours une question récurrente même à la belle saison. Alors l’hiver ce sujet revient plus for comme un boomerang. Les carpes se nourrissent moins, sont moins actives, les poissons blancs quasiment inexistants, l’eau est très froide. Comment faire ? et surtout va-t-on employer la bonne méthode ?

           A mon avis, il faut faire une approche très progressive, crescendo !

           Je pratique un amorçage avec parcimonie, puis je m’adapte selon la situation.

            Souvent une bouillette comme esche accompagnée de quelques autres du même parfum autour du montage constitueront   ma stratégie de départ.

Poisson d'hiver

            A cette période je n’hésite pas non plus à pêcher à certains endroits avec une seule bouillette comme esche sans aucune amorce en périphérie. Qui ose gagne ! Et cela me rapportera souvent un poisson !

            Autre approche, je vais tendre une ligne sur un spot avec quelques bouillettes autours que je ne toucherais plus durant toute la session. Souvent il m’est arrivé d’avoir un départ après 96h00 ou plus. Il est impotant dans cette approche d’avoir une totale confiance en ses appâts.

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            Je me rappelle une session sur un lac en plein hiver, ou le vent et le froid ne m’aura pas épargné. J’avais tendu une canne à 200 m environ, j’avais esché une bouillette de 24 mm  et avait amorcé d’une dizaine d’autres bouillettes du même parfum d’un diamètre compris entre 15 et 20 mm.  Toutes mes autres cannes pêchaient à des distances plus raisonnables, avec des montages et des appâts différents pour essayer d’apporter diverses présentations. C’est lors de la dernière nuis que quelques bips se firent entendre et me sauva du capot, une belle miroir de près de 15 kilos me réchauffera… le moral, pas le corps ! Mais quelle satisfaction d’attraper ce poisson dans de tels circonstances.   Quel que soit la stratégie abordée, je ne modifierais pas ma quantité d’amorçage même si un poisson est attrapé. Je continuerais dans ma lancée initiale.

            Bien sûr, des paramètres supplémentaires pourraient me faire changer ma stratégie, mais encore une fois l’adaptation sera alors de mise.

            Vous remarquerez que l’adaptation revient régulièrement dans mes propos. Toujours s’adapter et pour tout.

 

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            Il m’arrive également d’utiliser un amorçage qu’à base de farine pour modifier mon approche. Je suis certain que les blancs ne vont pas me dilapider mon amorçage à cette période et que tous mes ingrédients vont marquer mon coup un long moment. Par ailleurs, j’ai souvent un sac de farine dans mes affaires dont je modifie la composition selon les saisons.

 

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Encore un aspect important de la pêche valable pour toute notre passion. Croire en ce que vous faites et innovez ! Prenons cet exemple.

            Je pêche l’hiver depuis près d’une trentaine d’années avec des périodes plus ou moins importantes, (causes professions). Depuis le début, j’ai toujours entendu dire que les appâts carnés étaient plus favorables en période « froide ». Technique que j’ai appliqué des années. Puis vint le moment où la  réflexion devança la pratique. J’ai utilisé des appâts dit « exclusivement »  eaux chaudes, comme les bouillettes à base de cacahuètes. De nature huileuse, celles-ci se figeraient dans l’eau et ne pourraient pas diffusées tous ses ingrédients. Alors j’ai décidé de tester par moi-même. Je n’ai jamais touché autant de poissons l’hiver qu’avec ce parfum (farine de cet ingrédient compris). Ne me demandez pas pourquoi, je l’ignore, toutes réponses seraient hypothétiques ! On cherche souvent des réponses à des problèmes là où il n’y a aucune réponse objective ! Il fallait juste vivre les choses par soi-même. Attention aux  généralités sur la pêche ! Et sur les réseaux sociaux ou les gens véhiculent des informations sans avoir eux-mêmes testés, les partagent puis ça devient une évidence, une évidence malheureusement trompeuse ou sortie de leurs contextes.

 

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            A cette période je ne néglige pas non plus les graines bien que je privilégie les bouillettes, noix tigrées, maïs (doux ou non), fèveroles. La différence est que je vais les utiliser avec parcimonie. Les poissons blancs sont inactifs à cette période. Un amorçage succinct, quelques graines aux alentours de mon esche seront efficaces très longtemps. Et croyez-moi ça fonctionne également.

            Concernant mes esches, j’utilise régulièrement une bouillette d’un diamètre jamais inférieur à 20 mm (sauf pour les flottantes). Il s’agit là d’un choix personnel. Je ne descends en diamètre que lorsque mes résultats sont catastrophiques et que je vais devoir adopter une remise en question générale de mon approche. C’est uniquement dans le but de proposer une alternative. Celle-ci va alors concerner le spot, les appâts, la forme, les couleurs, les montages, le diamètre sera la dernière chose que je modifierais, alors que pour d’autres pêcheurs, c’est la première chose qu’ils feront. Je suis convaincu que le diamètre n’est pas la clé d’une touche. Il ne s’agit là que de mon avis après différents essais qui n’engage que moi.

         Pour les montages, au risque de vous décevoir, mon approche est la plus simple possible à cette période. J’utilise un montage souple en tresse, cheveu souple et souvent qu’un unique appât comme esche. Mes bas de lignes sont légèrement inférieurs en diamètre que ceux que j’utilise le reste de l’année. Toutes mes cannes « pêchantes » sont équipées différemment les unes des autres afin de diversifier les présentations, un élément clé en hiver. J’essaye à cette période que mon bas de ligne et que mon esche soient les plus libres possibles, contrairement en été où j’utilise de plus en plus des bas de lignes rigides.

 Il est difficile de faire une généralité sur cette approche, les plans d’eau sont tous différents, les régions aussi sachant que certaines ont des températures bien plus clémentes que d’autres.

            Il y a aussi un élément à ne pas négliger, ce sont les changements météorologiques. J’ai pu remarquer que celle-ci peut avoir rapidement un effet positif à la belle saison mais au contraire avoir un effet très néfaste sur notre pêche, surtout en hiver ou il faudra quelques jours d’adaptations.

            Il faut avoir conscience que le poisson peut avoir la « gueule » fermée plusieurs jours, plusieurs semaines peut-être. Par conséquent, la meilleure approche ne vous apportera aucun poisson. A cette période, c’est l’élément le plus important à prendre en considération, savoir quand cela ne vient pas de vous mais des éléments naturelles. C’est à ce moment précis que vous devrez avoir confiance en votre approche, reprenant tous les éléments cités plus hauts, et avoir la patience nécessaire d’attendre un départ.  Bien sûr, on aura tout fait auparavant pour inciter un poisson à engamer notre appât alors qu’il ne le souhaitait pas. Mais est-ce vraiment votre approche qui aura berné le poisson, ou lui qui aura décidé de s’alimenter à ce moment précis ?

 

Poisson d'hiver

Conclusion

Pêchez des lieux que vous connaissez

Restez simple dans votre approche

Amorçage parcimonieux ou pas du tout (Exploitez cette possibilité)

Bouillettes ou graines avec une préférence pour les bouillettes.

Montages simples et souples.

Espacez vos montages.

Variez vos présentations.

Croyez en ce que vous faites et soyez patients. La patience doit intervenir quand on a maîtrisé tous les autres éléments cités ci-dessus.

 

S’adapter et oser. Ne pas subir !

 

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25 novembre 2020

Désirs de pêches hivernales ? 1ère partie

Des envies de pêche hivernale ? 

1ère partie    « équipements »

 

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            Voilà un dossier sur la pêche hivernale en 2 parties. la première traite de l'équipement et du matériel, la seconde partie traitera de la pêche en hiver.

             Beaucoup de pêcheurs abandonnent les berges durant la période hivernale. Cela permet de faire un « break » avec sa passion et de revenir plus motivé lorsque les températures deviennent plus clémentes.

           D’autres n’arrêtent pas et vont affronter les conditions météorologiques les pires de notre climat, à savoir le froid, la pluie, le vent glacial, la tempête, la neige sans parler des journées plus courtes… Je fais partie de cette catégorie de pêcheurs.

           C’est une de mes périodes favorites. malgré les touches moins nombreuses, les plans d’eau sont déserts et il n’est pas rare de se retrouver seul sur des grands lacs, des centaines d’ha à exploiter seul,  seul au monde. Et les émotions sont multipliées quand un poisson est attrapé parmi ces mois difficiles.

          Si vous décidez de vous lancer dans cette aventure, attention que celle-ci ne vire pas au cauchemar. Pour pêcher lors de cette période, il vous faut un équipement particulier et bien adéquat à la situation. Je peux vous garantir que le froid aura raison de vous si vous ne possédez pas un équipement nécessaire, vêtements et matériels.

 

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          L’équipement vestimentaire est donc essentiel.

         Il ne suffit pas juste de dire qu’il faut être habillé chaudement l’hiver comme j’ai pu l’entendre dans certains tutos. Aujourd’hui il existe des vêtements techniques respirant qui vous apporteront chaleur et confort. Ils évacueront votre transpiration sans avoir ce sentiment de froid. Il s’agit de la technique des 3 couches (ou plus).

         Commencez par une couche de sous-vêtement technique, puis vous superposerez d’autres couches en fonction de votre résistance au froid et aussi de la température extérieure.

  1.  La première couche est votre seconde peau, qui évacuera votre transpiration.
  2.  La seconde couche vous apportera chaleur
  3.  La troisième couche vous isolera des éléments extérieurs comme le froid, la pluie et le vent.
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         Il m’arrive d’avoir 5 couches sur le haut du corps quand il fait très froid.

        Attention aussi au froid « ressenti », il peut très bien faire 5 degrés à l’extérieur et avoir un ressenti de – (moins) 5 degrés ou plus. C’est donc bien       sur   place que vous serez confronté aux vraies températures et pas par la météo annoncée auparavant.

 

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      Je possède une combinaison/salopette chaude, respirante et étanche. Le bas de la salopette me couvre parfaitement bien le dos et le ventre. J’utilise aussi un sous vêtement combinaison. Je possède des chaussettes hautes et chaudes pour la montagne. Des chaussures ou bottes pour grand froid.

       Toujours se couvrir les extrémités, la tête, les mains et les pieds !!!

        Il faut penser que tous vos vêtements mouillés ne sècheront pas durant ces journées d’hiver. C’est pour cela que J’emporte de quoi largement me changer. Tee-shirt, sweat-shirt, chaussettes, pantalons, vestes de rechanges en quantité. Ne pas lésiner sur cet aspect. Et transporter toute cette lingerie dans un sac étanche pour éviter tous désagréments .

De nombreuses marques bien connues distribuent des vêtements de qualités que j’utilise et je peux vous garantir qu’ils sont efficaces pour certains.

 

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Ne partez pas non plus avec un duvet trop léger. Equipez-vous d’un duvet 5 saisons dont vous pourrez retirer une couche lors des saisons plus douces. Vous l’apprécierez lors des nuits bien froides sans chauffage. Et pour l’avoir tester à maintes repri

ses, un bon duvet ne nécessite aucun chauffage la nuit même avec des températures très négatives.

Si toutefois vous êtes détenteur d’un duvet 3 ou 4 saisons, il est possible de s’équiper d’une couverture supplémentaire thermale, aussi efficace qu’un duvet chaud. Il vous en coûtera moins cher et vous pourrez partir en session en toute quiétude.

 

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        Question chauffage, aujourd’hui il existe différents types d’appareils, gaz ou pétrole.

A chacun sa préférence. J’utilise un chauffage pétrole essentiellement lors de mes repas ou dès que j’ai besoin d’être réchauffé rapidement. Aussi je le mets en marche lors des longues soirées d’hiver vers 18h00 jusqu’à ce que je m’enfouisse dans mon duvet.

        Le gaz a l’inconvénient de se solidifier lors des grands froids et est donc moins performants. Le pétrole peut dégager quelques odeurs. Je l’allume à l’extérieur et utilise aussi un pétrole de qualité qui en dégage moins. Son autonomie est excellente.

       Mon chauffage est à pétrole et à l’avantage de pouvoir faire cuire mes aliments dessus. Son autonomie est d’environ 18h00, il chauffe très fort. Certains utilisent également les poêles à pétrole prévus pour les domiciles.

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            Quelques exemples de chauffage gaz efficaces.

                    Le gazcamp de Heatbox est très efficace, il est équipé de sécurité et consomme peu.

 

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Le chauffage à catalyse Minicat Alke en différente puissance.

 

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           Quel que soit le chauffage utilisé, ne dormez jamais avec un appareil allumé !!!

           Je sais que certains  le font régulièrement. Toutefois chaque année ces chauffages causent des problèmes à des personnes car ils ne sont pas utilisés dans les conditions recommandées par les fabricants.

          Le CO, monoxyde de carbone est inodore, se répandant dans votre intérieur (tente) suite à une mauvaise combustion de votre équipement de chauffage. Ce monoxyde de carbone est responsable chaque année de plusieurs milliers d’intoxications dont certaines peuvent entrainer la mort. Il existe des détecteurs de ce gaz dangereux, un peu identique à ceux des détecteurs de fumée. Il vous en coûtera quelques euros mais il s'agit là de sécurité.

           Pensez également à aérer votre biwy !

          C’est pour cela qu’il est utile d’avoir des vêtements chauds pour la nuit sans chauffage et un excellent duvet !!!

          Prévoyez de quoi vous occuper durant les courtes journées et les longues nuits hivernales. N’hésitez pas à abuser de boissons chaudes tout au long de la journée.

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          Maintenant que vous êtes prêts pour affronter l’hiver. Abordons la pêche (2ème partie)

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17 novembre 2020

Comment aborder la Seine

La Seine...

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              Pêcheur régulier de fleuve ou de rivière,  en particulier la seine, je me suis vite aperçu qu’il faudra apprivoiser ce cours d’eau et que rien ne sera facile, qu’il me faudra un moral d’acier et une patience hors norme pour y déloger des carpes.  Le nombre de pêcheurs croissants, la surpression de pêche, la présence des silures en nombre ont changé la donne.

 

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                Par conséquent, je n’hésite plus à m’éloigner des endroits trop fréquentés, quitte à charger mon matériel sur mon Goldbaits 330 pour accéder à des postes inaccessibles du bord. Je ne compte plus sur les doigts des deux mains le nombre de postes que j’ai créés.

 

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             Il ne s’agit là que de mon expérience et une façon de faire parmi tant d’autres. Elle me vaudra de bons et forts moments d’émotions, parfois des déceptions, mais tous mes postes ont fini par produire des poissons !

 

 

Dans un premier temps,  il est important de consacrer du temps à se promener au bord de ce fleuve afin  de faire de nombreux repérages visuels. Je vais m’orienter plus vers des endroits que les pêcheurs ne fréquentent  pas pour des raisons d’accès difficiles. Le fait  de ne pas pouvoir amener la voiture à côté du poste pour y déposer le matériel encombrant qu’on possède en rebute plus d’un.  

                Donc première chose, fuir la facilité et la pression de pêche.

 

                Je ne cherche pas absolument  à repérer le poisson, chose qui est très compliquée et aléatoire ici, (contrairement aux grands lacs), excepté peut-être à la période de  la fraie où les carpes se rassemblent et sont moins méfiantes, ou lors des périodes estivales où le poisson remonte en surface pour s’oxygéner. En dehors de ces périodes il est très rare de voir des poissons. Puis personnellement je préfère ne pas les voir, sachant qu’ici il s’agit souvent d’un poisson de passage. Je privilégie le spot, si le spot est bon, les carpes seront présentes.

               

Commune de Seine

               Je préfère me consacrer à ma vision de l’eau et à mes ressentis.  Souvent je pars me promener  sur les berges à pied ou même en vélo,  vers des secteurs que je définis à la maison, à l’aide de cartes IGN ou des sites internet comme Géoportail ou Google Earth.  Lors de ces sorties je repère ce qui me semble être intéressant pour notre pêche. Je ne vous apprends rien en vous disant que les postes où règnent les nénuphars, les herbiers, voire les buissons et arbres qui plongent dans l’eau  sont des postes de premier choix, mais pas que…  Des postes sont productifs alors qu’aucun  de ces éléments sont présents.

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                Comme vous le savez, il y a toujours ces fameuses cassures avant « d’attaquer » le lit de la rivière. Malheureusement celles-ci ne sont pas visibles de la berge, et certaines de ces cassures sont plus intéressantes que d’autres.  

               

                 Je recherche sur ces cassures un détail différent, comme une souche, un rocher ou quelque chose qui va se différencier du reste. Ma recherche va s’orienter vers ce qui ne se voit pas, le détail qui change tout et pas seulement s’arrêter à la simple cassure.

 

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                Le repère visuel est le premier élément plus facile à repérer, il est plus difficile de trouver les spots sous l’eau sans moyens techniques  comme un échosondeur, une canne avec un plomb, ou une perche rigide.

                Des postes qui ne sont pas à première vue de bons postes se sont révélés excellent après avoir exploité les fonds sous-marins.

                Par conséquent lorsque j’ai repéré plusieurs lieux, il est indispensable de passer à la seconde étape du repérage, l’exploitation  en profondeur de ces derniers  à l’aide d’un bateau équipé de l’échosondeur.  J’emmène avec moi également une perche rigide pour sonder les fonds qui peuvent atteindre les 4,50 m. Si la profondeur dépasse cette profondeur, alors je prends une canne équipé d’un plomb lourd. Quitte à repérer, je le fais le plus précisément possible, il serait dommage de passer à côté d’un détail important.

 

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l'échosondeur, un atout non négligeable

              

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Deeper est aussi très utile lors des repérages. Il suffit d’avoir une canne équipé de ce mini sondeur que vous emmenez partout avec vous. Pratique et peu encombrant, il est alors d’une grande utilité dans cette configuration.

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               Toutes les informations recueillies sont répertoriées dans un carnet. Auparavant je trouvais cela inutile. C’était une grave erreur car après plusieurs paramètres relevés vous ne vous souviendrez pas de tout ou vous confondrez les relevés qui correspondent aux différents postes. Le carnet est devenu indispensable aujourd’hui surtout pour les nouveaux sites.

                 Après avoir choisi mon futur poste, je détermine combien de spots je vais pêcher dessus ce qui revient à dire combien de cannes je  vais  utiliser. Il est important de s’adapter à la configuration des lieux. Je n'hésite pas à réduire le nombre de cannes si nécessaire.

                Quand j’ai décidé de pêcher, je sais où je vais placer mes cannes. Bien sûr une adaptation s’effectuera si nécessaire.

                Question amorçage, je ne suis plus du tout persuadé qu’un amorçage à long terme est plus productif qu’un amorçage au moment de votre installation. Depuis quelques années, mes ALT n’ont pas été plus productifs que cela. Le comportement des carpes a changé. Encore une fois il faut s’adapter.  Il n’existe plus des  zones de tenues comme il y avait auparavant excepté bien sûr quelques endroits encore, il y a toujours des exceptions aux généralités. Toutefois un ALT ne sera pas gênant voire bénéfique, à conditions de prendre en compte le courant, les péniches qui brassent les fonds, les poissons blancs et les silures, je vous conseille alors d’amorcer assez copieusement.       

               Où je prenais du poisson régulièrement sur des zones dites de tenues il y a quelques années, les résultats ont fortement diminué, même constat auprès de mes amis pêcheurs de carpes.

              A mon avis il s’agit aujourd’hui plus de zones de passages, des zones de passages réguliers et des zones de passages plus irréguliers, d’où la difficulté de les intercepter et d’où l’importance d’un repérage efficace.

              Mon amorçage se fera donc uniquement au moment où je vais m’installer, surtout que mes sessions durent en général entre 4 et 5 nuits. IL VAUT MIEUX PLACER UNE CANNE AU BON ENDROIT QUE MILLE AUX MAUVAIS ENDROITS ! dixit  Rod Hutchinson.

 

Commune très puissante de Seine

                Lors de ma dernière session en Seine, sur un nouveau poste, je place 4 cannes à différents endroits tous prometteurs aussi bien les uns que les autres, dont une à la cassure à 3,50 m. Après 48h00 sans résultat,  je décide de revoir ma pêche. Une réflexion s’impose à ce moment. Je décide de modifier 2 cannes.  Je retourne avec l’échosondeur exploiter plus longuement celle à la cassure. Je m’aperçois que cette cassure est en faîte un plateau d’une longueur d’environ 5 m jusqu’à atteindre une deuxième cassure qui plonge à 4,50 m. Je décide de rester sur ce « plateau » et pose mon montage au bout de ces 5 m. Dans la nuit une carpe rejoindra le tapis. Le passage des carpes se faisaient éloignés des bordures et de la première cassure. Idem la nuit suivante sur ma deuxième canne que j’avais modifié et placé à l’identique mais plus proche de moi.

                Il est important de repasser la zone à l’échosondeur une fois en place, et de continuer de « gratter » tout au long de votre session afin d’apporter des alternatives si besoin. N’abandonner pas au bout de 48h00, en seine, tout est possible à n’importe quel moment. Comme je l’ai déjà dit il s’agit souvent d’un poisson de passages.

                Maintenant que j’ai mes éléments indispensables pour tendre mes lignes, je vais étudier où je vais installer mon bivouac! Où je vais stationner ma voiture, comment j’achemine mon matériel ? Suis-je en sécurité ? Ce sont des éléments essentiels. Je ne laisse rien au hasard pour ne perdre aucun temps pour  ma pêche.

 

              En conclusion,  se promener  souvent au bord de l’eau, repérage visuel puis repérage bateau avec échosondeur, amorçage ALT ou non. La persévérance et la patience sont aussi une clé de la réussite.  

                Prendre en considération les saisons, les changements météorologiques, ce qui fonctionnait il y a quinze jours ne fonctionnera pas forcément de la même manière  aujourd’hui !!!       

              Je n’abandonne jamais au bout de 48h00, le poisson peut rentrer sur votre coup au bout de 72, 96 heures ou plus. Même un capot ne doit pas remettre en question votre spot. Un poste en Seine ne se juge pas en une session ou une semaine. 

               Ici les départs sont violents et les obstacles nombreux. C’est le seul endroit où j’attache mes cannes surtout quand mes montages sont posés à 8 m de ma batterie.

               Pour les montages, j’utilise toujours les plus simples quand je découvre de nouveaux lieux. Simples mais costauds. Ceux-ci feront  l’objet d’une autre publication.

               S’adapter et oser !

 

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13 novembre 2020

Session grand lac fin octobre 2020

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              Alain et moi nous retrouvons à la mise à l'eau de ce lac. C'est sous la pluie et avec un vent soutenu que nous chargeons les bâteaux. L'installation se fera elle aussi sous la pluie et le vent, la galère commence. Toute la semaine, nous aurons une météo exécrable. Pas une journée sans pluie.
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              C'est après 24h00 de pêche que mon ami enregistrera son premier départ qui se soldera malheureusement par une casse. Dans la nuit c'est à mon tour de rentrer en action, un combat sous la pluie et le vent fort, je ne vois même pas le bout de mon scion. Les gouttes de pluie me cinglent le visage. Bien sûr, ça ne peut se faire vite, je dois sortir la ligne prise dans les souches avant de mettre une jolie commune dans l'épuisette. Mon binôme fera une décroche quelques heures plus tard, "j'ai la poisse" me dit il. La nuit suivante, Alain sort de son bedchair suite à un départ timide. Vu la météo toujours aussi déchaînée, nous prenons l'option de partir à 2 sur le bâteau pour combattre ce poisson. Je peux ainsi prendre les commandes, éviter que le vent nous envoie dans les autres lignes, plus simple, plus sûr et plus sécuritaire. Alain mettra une grosse miroir sur le tapis. Quelle plaisir ! En journée, nous essayons de faire sécher les vêtements tant bien que mal.
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Nous enchainerons un poisson par nuit suivante, 2 miroirs supplémentaires pour cette session, dont une avec un joli écaillage.
Chaque session avec mon ami est un vrai moment de partage. Il me rappelle l'essentiel de notre passion , juste ce plaisir de pêcher, rien d'autres. Nous partageons chaque départ, s'il y a du plaisir d'attraper du poisson, c'est pour tous les deux.
Alain, vous ne le verrez pas ou peu sur les réseaux sociaux. Il est l
a force tranquille, doucement mais sûrement et toujours efficace... Tout ce que j'aime dans cette pêche quand on est deux.

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13 novembre 2020

Session Seine automne 2020

Octobre 2020

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Quand les communes sont de sorties !
Voilà une session qui se terminera avec 2 poissons. C'est la troisième nuit qu'auront commencé  l'activité des poissons. Parfois il est pertinent d'insister sur un poste. (À ce sujet, un article est paru  sur Carpe No Kill (CARPE NO KILL N-9 by LUC COUTEAU - issuu), "Bouger ou pas après 48h00 sans touche"). Il aura fallu trouver le passage des poissons. La Seine devient difficile avec la chute des températures. Moral et force sont parfois nécessaires.

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13 novembre 2020

TROPHEE CABANAC 2020 septembre 2020

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TROPHEE CABANAC 2020
Encore une belle aventure avec mon binome Gilles Laverdure pour cet évènement devenu mythique. C'est toujours un plaisir de retrouver les amis chaque année. Un plaisir d'échanger, de partager et de vivre ces 6 jours intensément. Comme chaque année on apprend encore et toujours, et cette édition fût riches dans ce domaine.
Après une journée de repérage, un peu de repos avant le tirage, et tout dépendra de lui.

 

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Nous tirons 2 postes et choisissons le deuxième, un poste où l'installation sera complexe. Nous n'aurons pas d'autres choix de dormir aux culs des cannes à la belle étoile, on ne peut rien planter dans la roche.
Pour arranger le tout je me blesserais aux pouces, obliger de percer l'ongle pour soulager la douleur. heureusemnt la trousse à pharmacie me suit partout. Quant à Gilles , il s'ouvrira le pied sur la roche. tout cela ne nous arrêtera pas.
 
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Une petite commune attrapée dans une anse dans les premières 24h00 nous encourage fortement, le premier poisson est tellement important. Puis nous toucherons 24h00 plus tard un autre poisson sur une canne posée à l'aide d'une dérive. ce poisson est plus gros mais n'atteint pas le poids moyen de ce lac.
le reste de la semaine sera calme, avec des tronc d'arbres qui viendront fortement perturber nos lignes. Nous "grattons" chaque m2 pour déclancher une touche. Ce sera la dernière nuit que je trouverais un spot prometteur où je perdrais un poisson. Le poisson ne se trouvait pas en bordure. trop d'erreur cette semaine.

Un grand merci aux bénévoles, commissaires qui sans eux rien ne serait possible.
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Une bonne semaine riche en rebondissements avec toutes les joies et galères qui vont avec😀.
Vivement la prochaine !

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13 novembre 2020

Session seine début octobre 2020

 

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Après avoir consacré cet été plusieurs repérages/sessions au risque de voire mes résultats amoindris, l'objectif était de cibler différents postes pour cet automne.
L'un d'eux ne m'avait procuré qu'un seul départ qui s'était soldé par une casse. L'eau était à 25 degrés. Ces quelques jours d'observations m'ont conforté dans mon choix. Je sens qu'il faut y revenir.
Et me voilà donc installé de nouveau, l'eau est à 16,5 degrés maintenant, la pêche va être très technique vu le courant et les herbiers que le fleuve charie. Il va falloir faire tenir les lignes au fond, plusieurs lests seront posés sur ce corps de ligne. L'inconvénient est que les touches sont moins perceptibles et qu'il faudra régulièrement relever le montage pour le réinstaller de nouveau et cela pendant 5 jours, la nuit compris. Un autre montage sera posé en téléphérique moins contraignant, mais technique également. Les autres seront posés sur ma bordure.
Ce n'est que le lendemain matin qu'un unique bip m'interpelle sur le montage équipé des lests.
Je décide d'attendre un peu puis je vais retendre une autre canne. De retour je décide d'aller voir comment c'est comporté la ligne dans le courant durant la vingtaine d'heures, puis ce bip curieux !? Mes lests ont bougé, je les décoince du fond et remonte des herbiers jusqu'à arriver tant bien que mal au montage qui lui est décalé de 20 m de sa dépose initiale. Je suis bien "tanké", mais petit à petit je remonte quelques choses de lourds, comme un poids mort , apparait alors une branche de 3 m de longs dont la tête de ligne fait plusieurs fois le tour. Puis je sens comme un accoup dans la canne, soudain j'aperçois une masse jaune se retourner sous cette branche et ramené le tout au fond. C'est une carpe !
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Et une belle carpe. Je réalise que j'ai laissé l'épuisette sur la berge. Comment je vais me sortir de cette situation ? Une branche de 3 m dun diamètre d'environ 6 cm dans mon montage, une carpe en pleine forme qui sonde et pas d'épuisette. La branche étant entre 2 eaux, la carpe me tracte en pleine seine, je dois éviter les péniches. Je ne ferais pas le poids avec mon embarcation de 2,35 m. Après plusieurs minutes de combat, j'arrive à casser un bout de ce bois, il m'en reste encore 2 m. La carpe est bien piquée, heureusement. À un moment où elle se laisse remontée en surface, je pose la canne sur les boudins et plonge mes bras jusqu'au épaules, attrape la branche, la carpe, les herbiers et ramène le tout contre le boudin. Je maîtrise plus ou moins la situation je suis trempé. Comment remonter tout ça sur le bâteau, je m'y prends à plusieurs reprises et tout finit sur le plancher du goldbaits. À la pesée ce poisson fera plus de 22 kilos.
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Le soir même, un autre unique bip sur ce même spot me fera faire de nouveau me déplacer pour combattre de nouveau une carpe miroir. Mais cette fois ci, mon épuisette était avec moi. Les combats en pleine eau sont toujours intenses. Elle finira aussi sur le tapis.
C'est le lendemain matin qu'un départ sur ma bordure de droite se produit, par chance elle prend la direction du large, je sens le fil qui traîne sur le fond, ce sera un combat du bord.
Un poisson puissant et de toute beauté avec un écaillage bien particulier finira dans l'épuisette. C'est le troisième poisson, la pêche est faite, je n'en attendais pas tant.
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La pluie arrive et ce n'est pas bon du tout. Ils annoncent de fortes précipitations durant quasiment 24 h00 mais pas de tempêtes dans ma région. Tant pis pour les conditions, je décide de prolonger d'une nuit supplémentaire. Mon ami avec qui je partage mes sessions via messenger me dit que pour terminer sur une bonne note, il me faudrait une commune. Serait-ce prémonitoire ?
C'est donc à 21h30, la veille de mon départ, qu'un carpsounder se met à hurler sur ma canne posée dans 3 m d'eau, elle plie et le poisson prend le large, difficile de l'arrêter, combat du bord et le poisson capitulera après plusieurs minutes dune bataille comme je les apprécie. Et voilà la commune tant attendue !!!
J'ai bien fait de prolonger de 24h00. Parfois l'audace paye.
Ravi de cette session éprouvante par la météo et par la technique. Une pêche en solo comme je les apprécie car elle demande une organisation parfaite.

 

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