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Carpraidpassion
30 novembre 2020

Pêche en hiver 2ème partie

Des envies de pêche hivernale ?

2ème partie   "stratégie et technique"

 

 

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            Comme je l’ai déjà mentionné lors de la première partie,  la pêche en hiver est délaissée par de nombreux pêcheurs pour des raisons de conditions météorologiques désagréables, mais aussi à cause du manque de touches, le poisson étant beaucoup moins actif.

            Cette période d’interlude est aussi le bon moment de nettoyer et de vérifier tout son matériel.

            Pour ceux qui découvrent cette nouvelle saison, je vous conseille fortement de pêcher les endroits connus  que vous pratiquez régulièrement. En effet, vous savez que des poissons sont bien présents et vous en attrapez lors de vos sessions à la belle époque. Cela vous retirera déjà des doutes quant à la présence des carpes et des spots pêchés. Il faudra alors agir uniquement sur la technique  bien que les touches sont rares et les poissons peu actifs, voire pas du tout actif. Une seule règle être patient.

           Dans ces conditions, on peut parler de pêches difficiles, parfois une seule carpe attrapée sur 4 ou 5 nuits et je suis satisfait quand cela se produit. Parfois un beau capot, c’est à ce moment que le moral doit être bon car après tous ces efforts dans le froid, très souvent seul avec la morosité du temps extérieur, il faut vraiment être motivé et passionné pour reconduire une session dans les mêmes conditions quelques jours après. le moral et la motivation sont essentiels. Vous devez être conscient de cela.

            

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            Plus on rentre dans l’hiver, plus je m'éloigne de la Seine qui vers chez moi devient très compliqué. les rivières peuvent encore vous apporter de belles surprises.  Je me replie alors sur des lacs, voire des grands lacs. Pour ceux qui pêchent les plans d'eau plus petits, c'est une belle alternative pour déclencher des touches.

            Mon approche est alors très différente sur certains aspects.

 

Poisson d'hiver

           L’amorçage est toujours une question récurrente même à la belle saison. Alors l’hiver ce sujet revient plus for comme un boomerang. Les carpes se nourrissent moins, sont moins actives, les poissons blancs quasiment inexistants, l’eau est très froide. Comment faire ? et surtout va-t-on employer la bonne méthode ?

           A mon avis, il faut faire une approche très progressive, crescendo !

           Je pratique un amorçage avec parcimonie, puis je m’adapte selon la situation.

            Souvent une bouillette comme esche accompagnée de quelques autres du même parfum autour du montage constitueront   ma stratégie de départ.

Poisson d'hiver

            A cette période je n’hésite pas non plus à pêcher à certains endroits avec une seule bouillette comme esche sans aucune amorce en périphérie. Qui ose gagne ! Et cela me rapportera souvent un poisson !

            Autre approche, je vais tendre une ligne sur un spot avec quelques bouillettes autours que je ne toucherais plus durant toute la session. Souvent il m’est arrivé d’avoir un départ après 96h00 ou plus. Il est impotant dans cette approche d’avoir une totale confiance en ses appâts.

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            Je me rappelle une session sur un lac en plein hiver, ou le vent et le froid ne m’aura pas épargné. J’avais tendu une canne à 200 m environ, j’avais esché une bouillette de 24 mm  et avait amorcé d’une dizaine d’autres bouillettes du même parfum d’un diamètre compris entre 15 et 20 mm.  Toutes mes autres cannes pêchaient à des distances plus raisonnables, avec des montages et des appâts différents pour essayer d’apporter diverses présentations. C’est lors de la dernière nuis que quelques bips se firent entendre et me sauva du capot, une belle miroir de près de 15 kilos me réchauffera… le moral, pas le corps ! Mais quelle satisfaction d’attraper ce poisson dans de tels circonstances.   Quel que soit la stratégie abordée, je ne modifierais pas ma quantité d’amorçage même si un poisson est attrapé. Je continuerais dans ma lancée initiale.

            Bien sûr, des paramètres supplémentaires pourraient me faire changer ma stratégie, mais encore une fois l’adaptation sera alors de mise.

            Vous remarquerez que l’adaptation revient régulièrement dans mes propos. Toujours s’adapter et pour tout.

 

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            Il m’arrive également d’utiliser un amorçage qu’à base de farine pour modifier mon approche. Je suis certain que les blancs ne vont pas me dilapider mon amorçage à cette période et que tous mes ingrédients vont marquer mon coup un long moment. Par ailleurs, j’ai souvent un sac de farine dans mes affaires dont je modifie la composition selon les saisons.

 

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Encore un aspect important de la pêche valable pour toute notre passion. Croire en ce que vous faites et innovez ! Prenons cet exemple.

            Je pêche l’hiver depuis près d’une trentaine d’années avec des périodes plus ou moins importantes, (causes professions). Depuis le début, j’ai toujours entendu dire que les appâts carnés étaient plus favorables en période « froide ». Technique que j’ai appliqué des années. Puis vint le moment où la  réflexion devança la pratique. J’ai utilisé des appâts dit « exclusivement »  eaux chaudes, comme les bouillettes à base de cacahuètes. De nature huileuse, celles-ci se figeraient dans l’eau et ne pourraient pas diffusées tous ses ingrédients. Alors j’ai décidé de tester par moi-même. Je n’ai jamais touché autant de poissons l’hiver qu’avec ce parfum (farine de cet ingrédient compris). Ne me demandez pas pourquoi, je l’ignore, toutes réponses seraient hypothétiques ! On cherche souvent des réponses à des problèmes là où il n’y a aucune réponse objective ! Il fallait juste vivre les choses par soi-même. Attention aux  généralités sur la pêche ! Et sur les réseaux sociaux ou les gens véhiculent des informations sans avoir eux-mêmes testés, les partagent puis ça devient une évidence, une évidence malheureusement trompeuse ou sortie de leurs contextes.

 

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            A cette période je ne néglige pas non plus les graines bien que je privilégie les bouillettes, noix tigrées, maïs (doux ou non), fèveroles. La différence est que je vais les utiliser avec parcimonie. Les poissons blancs sont inactifs à cette période. Un amorçage succinct, quelques graines aux alentours de mon esche seront efficaces très longtemps. Et croyez-moi ça fonctionne également.

            Concernant mes esches, j’utilise régulièrement une bouillette d’un diamètre jamais inférieur à 20 mm (sauf pour les flottantes). Il s’agit là d’un choix personnel. Je ne descends en diamètre que lorsque mes résultats sont catastrophiques et que je vais devoir adopter une remise en question générale de mon approche. C’est uniquement dans le but de proposer une alternative. Celle-ci va alors concerner le spot, les appâts, la forme, les couleurs, les montages, le diamètre sera la dernière chose que je modifierais, alors que pour d’autres pêcheurs, c’est la première chose qu’ils feront. Je suis convaincu que le diamètre n’est pas la clé d’une touche. Il ne s’agit là que de mon avis après différents essais qui n’engage que moi.

         Pour les montages, au risque de vous décevoir, mon approche est la plus simple possible à cette période. J’utilise un montage souple en tresse, cheveu souple et souvent qu’un unique appât comme esche. Mes bas de lignes sont légèrement inférieurs en diamètre que ceux que j’utilise le reste de l’année. Toutes mes cannes « pêchantes » sont équipées différemment les unes des autres afin de diversifier les présentations, un élément clé en hiver. J’essaye à cette période que mon bas de ligne et que mon esche soient les plus libres possibles, contrairement en été où j’utilise de plus en plus des bas de lignes rigides.

 Il est difficile de faire une généralité sur cette approche, les plans d’eau sont tous différents, les régions aussi sachant que certaines ont des températures bien plus clémentes que d’autres.

            Il y a aussi un élément à ne pas négliger, ce sont les changements météorologiques. J’ai pu remarquer que celle-ci peut avoir rapidement un effet positif à la belle saison mais au contraire avoir un effet très néfaste sur notre pêche, surtout en hiver ou il faudra quelques jours d’adaptations.

            Il faut avoir conscience que le poisson peut avoir la « gueule » fermée plusieurs jours, plusieurs semaines peut-être. Par conséquent, la meilleure approche ne vous apportera aucun poisson. A cette période, c’est l’élément le plus important à prendre en considération, savoir quand cela ne vient pas de vous mais des éléments naturelles. C’est à ce moment précis que vous devrez avoir confiance en votre approche, reprenant tous les éléments cités plus hauts, et avoir la patience nécessaire d’attendre un départ.  Bien sûr, on aura tout fait auparavant pour inciter un poisson à engamer notre appât alors qu’il ne le souhaitait pas. Mais est-ce vraiment votre approche qui aura berné le poisson, ou lui qui aura décidé de s’alimenter à ce moment précis ?

 

Poisson d'hiver

Conclusion

Pêchez des lieux que vous connaissez

Restez simple dans votre approche

Amorçage parcimonieux ou pas du tout (Exploitez cette possibilité)

Bouillettes ou graines avec une préférence pour les bouillettes.

Montages simples et souples.

Espacez vos montages.

Variez vos présentations.

Croyez en ce que vous faites et soyez patients. La patience doit intervenir quand on a maîtrisé tous les autres éléments cités ci-dessus.

 

S’adapter et oser. Ne pas subir !

 

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